Son retour au pays sera décevant. "Des façades à peindre, rien que des façades. Meme quand elles étaient mouillées après la pluie. " Une vie médiocre. Alors il accepte ce travail chez Leclerc, avec la peinture - "l'autre " - qui, petit à petit, se glisse, imprègne ses jours.

Cette peinture est venue se poser sur les dessins qu'il multipliait à l'envi sur des bouts de carton. Si les tout premier évoquent Picasso -" celui qui m'a donné envie " -, il a depuis longtemps investi ses propres chemins artistique. Il a pris son compte de " claque ". " J'en ai l'habitude maintenant ". La petite phrase du style: " Ca ressemble à untel " ou " Mon gosse fait la meme chose ".

 

Il se redonne confiance en lisant les quelques lignes laissées par Lo, une étudiante en art, qui sur le cahier d'une expositions à Rodez, a glissé : " L'artiste ne nait pas spontanément. L'art rebondi sur ce qui a été fait avant ". Ou plus loin, ce message : " Très beau, gai. Si je n'ai pas le moral, je viendrai à tes expos ; ça me donnera un coup de fouet " .

Triglia reve bien " d'éclater ", d'exposer ailleurs, d'une reconnaissance plus large. Mais en attendant, il reste sobre. " je nai pas besoin d'une belle bagnole. Je suis heureux quand je peux acheter un pinceaux. Je peins. Des gens sont content. Moi aussi " .

Site internet : http://triglia.free.fr

 
 
     
   
En fonction de ses moyens ou de ses envies, Didier Triglia varie les supports : le bois, la toile, la brique, mais aussi le plastique d'un ordinateur ou le métal d'un réfrigérateur.
   
     
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